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Introduction
Bonjour,
Le
printemps est là, profitons du réveil de la nature et des
températures douces.
Matthieu & Luc.
Sommaire
Poste
de chasse double emploi. ( top)
Après
la fermeture de la chasse, c'est la buse (Buteo
buteo) qui a investit l'arbre supportant ce mirador,
bien placé semble-t-il aussi pour ses proies favorites:
les campagnols roussâtre.
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Le
réveil des chauves-souris. ( top)
L'arrivée
du printemps entraine la sortie d'hibernation des
chauves-souris qui profitaient de la température douce
et stable des grottes pour passer la saison
froide.
Rencontre avec un grand rhinolophe
(Rhinolophus ferrumequinum)
Un
petit rhinolophe (Rhinolophus
hipposideros)
Un
second en phase de réveil
Il
y a aussi des insectes qui profitent de ces milieux
souterrains pour hiberner, comme ce papillon appelé
Découpure (Scoliopterix libatrix)
La
facilité d'observer ces animaux durant cette période,
parfois de très près quand les plafonds sont bas, ne
doit pas faire oublier quelques précautions:
- rester discret et ne pas crier
- ne pas toucher les animaux, même si le pelage de
certains ressemble à celui d'une peluche
- éviter les produits odorant, et prendre ses
précautions concernant les besoins naturels avant
d'entrer dans la grotte
- ne pas fumer ni faire de feu car la fumée qui ne
s'évacue pas asphyxie les animaux
- côté sécurité, se renseigner sur la météo car un
orage même localisé peut entrainer une rapide montée
des eaux souterraines, prévoir une lampe de secours si
on est seul, ne pas s'engager trop profondément, car
on y rencontre plus d'animaux. Prévenir quelqu'un des
horaires prévu d'entrée et de sortie, le téléphone
portable ne passant pas sous terre. Cas particulier:
la présence d'une carrière proche (comme ce fut le cas
ici) qui effectue des tirs de mine présentant un
risque de déstabilisation de pierres ou rochers.
Merci à Philippe Bisilliat, naturaliste local
pour m'avoir accompagné lors de la sortie de prospection
dans quelques grottes des Bauges.
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La
forestière discrète. ( top)
Après
la collecte d'indices cet hiver comme des traces et des
crottes dans la neige ou des rencontres furtives, nous
avons enfin pu photographier ce mâle de gélinotte des
bois (Tetrastes bonasia) dans de bonnes
conditions.
Cet
oiseau assez méconnu est peut-être moins rare qu'on ne
le pense. En effet il met toutes les chances de son côté
pour passer inaperçu:
- il vit dans un milieu forestier comportant des
zones très fermées
- malgré sa curiosité, il s'approche toujours à
couvert pour observer l'intrus qu'il a décelé sur son
territoire qu'il connait parfaitement
- son plumage est très mimétique
- son chant aigu très discret ne s'entend pas très
loin et surprend l'observateur qui ne le connait pas.
Le mâle chantant
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Visualisation
de la Photo du Mois ( top)
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